Un peu d'histoire
Montmacq est une commune Picarde située dans le département de l’Oise. Elle est l’un des 16 membres de la Communauté de Communes des Deux Vallées (CC2V).
Son territoire situé à 36 m d’altitude s’étend sur plus de 7 kms2 et la densité de sa population est de 159 habitants/km2.
Le gentilé des habitants de Montmacq est Montmacquoises et Montmacquois. Ils sont selon le recensement de 2008, 1 097 qui vivent sur la rive gauche de la rivière Oise (Isara) et en lisière de la forêt de Laigue (Sylva Lisica).
Les communes limitrophes sont Ribécourt-Dreslincourt, Cambronne les Ribécourt, Thourotte, Le Plessis-Brion, St Léger aux Bois et Pimprez.
Comme ses voisines, Montmacq fait partie du Canton de Thourotte et de l’Arrondissement de Compiègne dont elle est distante de 9.5 kms.
Chronologie
Origines du nom de MONTMACQ
2500 ans avant JC
Commencement
On peut situer avec quelques certitudes une présence fixe sur le site de Montmacq à partir de 2500 ans avant JC par des peuplades colonisatrices venues principalement du Proche-Orient et de l’Inde, puis ensuite par les LIGURES et les CELTES. Aucune mention d’une dénomination quelconque de lieu ne nous est parvenue de cette longue période. Ce sont les Romains, lors de l’invasion de la Gaulle, qui, en arrivant dans cette région, donnèrent un nom à l’emplacement des quelques huttes qui s'y trouvaient.
Entre 57 avant JC et la fin du 4ème siècle après JC
MAMACUM
Ce lieu s’appela entres autres : MAMACAE, MAMARCTE, MAMACAS, MAMACUM. Le plus usité, MAMACAS comprend 2 parties : la première MAMA, est issue du latin MAMILLIA, signifiant MAMELON ; la seconde, CAS, issue du latin CASA, signifiant case, dans le sens de hutte, habitation primitive.
A partir du Vème siècle et jusqu’à la révolution de 1789
MAUMAQUES
Ce nom se transforma en MAUMARQUES, MAUMAUGUES, MAUMAQUES, MONTMAQUE. Le plus usité, MONTMAQUE peut être interprété ainsi : une première partie, MONT issu du latin MONS, signifiant petite élévation de terrain, la seconde MAQUE, issue du normando-picard MAKE d’où est tiré le mot MAQUE (ou MACQUE) servait à désigner un outil destiné à broyer le chanvre qui fut pendant plus de 14 siècles la principale culture et ressource de notre région.
De 1789 à nos jours
Montmacq
L’orthographe connut diverses évolutions. L’appellation MONTMACQ que nous connaissons aujourd’hui apparut à l’époque de la révolution de 1789.
Nombre d'habitants
0
Hab
Superficie
0
Kms²
Forêts
0
%
Altitude
0
m
Personne célèbre née à MONTMACQ
Marie-Emma THUILLEUX, née en 1851 à MONTMACQ, en face de l’Eglise. Elle fut connue en tant que modèle de peintres sous le nom d’Emma DOBIGNY. Elle posa, entre autres, pour COROT, DEGAS, PUVIS de CHAVANNES principalement entre 1860 et 1875 et ces tableaux sont exposés dans les plus grands musées du monde. Le parking situé à côté de l’Eglise porte son nom depuis 2009 (Place Emma DOBIGNY).
Personnes célèbres ayant vécu à MONTMACQ
Divers rois francs y séjournèrent entre 463 et 929, MONTMACQ ayant à cette époque un PALLATIUM (PALAIS) situé sur la rive gauche de l’Oise au lieudit « Le Bac à Bellerive » où ils venaient prendre leurs quartiers pour chasser dans la forêt voisine notamment le roi CHILPÉRIC en 463.
Ils y promulguèrent plusieurs édits et jugements, entres autres, CHILDÉRIC Ier, DAGOBERT Ier, CHILDEBERT III, CHARLES Ier LE CHAUVE et CHARLES III le SIMPLE .Ce palais fut détruit lors d’une invasion des normands dans le Noyonnais en 834. Après cette destruction une motte seigneuriale fut élevée près de la forêt au lieu dit » La Motte », au sud de Montmacq.
Au lieudit « La Mie-Voie » existait également une maison seigneuriale. Son nom lui venait de sa situation à mi-chemin entre Compiègne et Noyon.
A noter également que le Général MANGIN avait acheté une villa (« la Chesnaie », située au sud de village) à MONTMACQ après la 1ère Guerre Mondiale. C’était la villa qui lui avait servi de PC durant la Grande Guerre et principalement lors de l’offensive victorieuse de juin-juillet 1918 qui aboutit à l’armistice.
Propriétés de la commune :
- Eglise
Montmacq avait une église datant du 16ème siècle, à l’emplacement de l’actuelle. Vers la moitié du 19ème siècle, elle tombait en ruines. Pour pouvoir en construire une nouvelle, le Conseil Municipal de MONTMACQ sollicita alors la générosité de l’Empereur NAPOLÉON III. Lors d’un de ses séjours au château de Compiègne il donna 4000 francs de sa cassette personnelle. Cette nouvelle église fut réceptionnée le 1er avril 1869.
La proximité du front durant la Guerre 1914/1918 fit que comme pour toutes les Communes du canton, notre Eglise fut endommagée par divers bombardements car les clochers avaient l’avantage d’être des points d’observation.
Cette fois, elle fut reconstruite avec les dommages de guerre.
- Mairie-Ecole
Depuis 1839 existait à Montmacq une « école » située dans une maison en mauvais état. Suite aux Lois de Jules Ferry en 1881/1885, la Commune décida la construction d’un bâtiment pour servir de mairie et d’école. Il fut inauguré en 1883.
- Ponts sur l’Oise
Pont en direction de Thourotte : il fut inauguré en 1903. Il fut, ainsi que tous les autres ponts, dynamité par l’armée française en 1940 pour ralentir la progression de l’armée allemande. Une passerelle passant par la ruelle du Bac fut construite en 1945. Il faudra attendre 1952 pour qu’un autre pont soit réinstallé (ce fut l’ancien pont de Bailly).
Pont vers Cambronne-les-Ribécourt (« pont de Bellerive ») : après avoir lui aussi sauté en 1940, ce ne fut également qu’en 1952 qu’un nouveau pont fut ouvert à la circulation.
- Monument aux Morts
Il fut érigé, comme dans presque toutes les communes de France, pour commémorer la mémoire des soldats du village Morts pour la France lors de la Guerre 1914/1918. 14 noms y furent gravés. Il fut implanté tout à côté du porche de l’Eglise.
Après la seconde guerre mondiale, 4 autres noms y furent ajoutés.
En 2008, le Monument fut déplacé sur la place Emma Dobigny, voisine de l’Eglise et 3 noms de soldats de la Guerre 1914/1918 (qui n’étaient pas natifs du village, est-ce la raison de leur omission ?) y furent inscrits, rejoignant ainsi ceux de leurs camarades.
- Salle des fêtes
Durant la « drôle de guerre » (septembre 1939-mai 1940), des soldats français cantonnés à Montmacq édifièrent un foyer sur le terrain communal situé à la sortie nord du village. Ce local servira de salle des fêtes puis de salle de classe pendant les années 1960 et 1970. Il fut restauré par des bénévoles en 1985 et est maintenant apprécié des Montmacquois qui le louent.
- Groupe Scolaire Léopold Guerlot
Il fut construit au milieu des années 60, en complément des salles de classes existantes, pour faire face à l’afflux d’élèves suite à la construction du lotissement dit « Saint-Gobain ». Il fut agrandi en 1990/1991 et depuis, il accueille toutes les classes de Montmacq. Pour l’année scolaire 2014/2015 : 57 enfants sont scolarisés à Montmacq.
Population de la Commune
De 1820 (245 habitants) (date du premier recensement de la population) jusqu’aux années 1950 (344 habitants), la population de Montmacq varie entre 250 et 340 habitants.
En 1962, Montmacq compte 505 habitants (l’accession à la propriété d’après-guerre se fait sentir).
En 1968 : 858 habitants (arrivée des habitants du lotissement dit « Saint-Gobain »).
En 1982 : 1118 habitants (arrivée des habitants du lotissement du Viveret).
La population légale au 1er janvier 2015 est de 1097 habitants.
Latitude – longitude de la Commune :
- Latitude : 49° 28 mn 26 s nord
- Longitude : 02° 54 mn 10 s est
Altitude :
- Salle des fêtes : 36 m / au niveau de la mer
- Mairie : 37 m / au niveau de la mer
- Église : 38 m / au niveau de la mer
Superficie de la Commune :
725 ha 13 à 85 ca (dont plus de 400 ha de forêt domaniale).
Il n’y a pas d’armoiries connues de Montmacq ; le manoir fortifié de LA MOTTE en comportait mais quand il était rattaché au territoire du PLESSIS-BRION.
Un logo avait été créé vers 1990. Un nouveau logo de Montmacq existe depuis 2008.
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70 Rue du Maréchal Joffre
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